La conception de la boutique a été le fruit d'une collaboration entre le fondateur de Denim Tears, Tremaine Emory, et Theaster Gates, un artiste multidisciplinaire américain et urbaniste primé. Inspirée par la pratique artistique de Gates axée sur l'archivage et la mise à disposition publique d'images et d'objets historiques, la boutique abritera également une collection de plus de mille cinq cents publications sur l'histoire des arts de l'Afrique, aux côtés des collections saisonnières de la marque.

African Diaspora Goods servira également de bibliothèque de recherche complète, documentant les cultures visuelles et performatives des peuples autochtones d'Afrique subsaharienne. Assemblée par Arcana sur une période de près de quarante ans, cette ressource unique comprend du matériel provenant d'éditeurs, de libraires, de marchands d'art et des bibliothèques de plusieurs grands collectionneurs et universitaires. La collection de livres témoigne de l'engagement sincère de Denim Tears envers le récit, alignant sa philosophie et son dévouement à utiliser la mode comme un vecteur pour raconter des histoires impactantes sur la diaspora africaine.

Située au 176 Spring Street à SoHo, la boutique est profondément liée à l'histoire personnelle de Tremaine Emory. Avant de lancer Denim Tears en 2019, Emory travaillait dans le commerce de détail à Downtown New York City et fréquentait le 176 Spring Street lorsqu'il abritait précédemment Union, puis Stüssy. Cette succession de Denim Tears dans cet espace peut ainsi être perçue comme un passage de témoin symbolique, détenu par les labels les plus innovants du moment.

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